Partir étudier à l’étranger était à l’époque le rêve de tout enfant de mon âge. Pour tout jeune de mon quartier de ville, partir étudier à l’étranger était le symbole de la prospérité et du bonheur. C’était un cliché qui nous motivait d’ailleurs à travailler ardemment au collège pour pouvoir obtenir le baccalauréat en classe de terminale. À partir de l’obtention de ce premier diplôme universitaire, on pouvait prétendre obtenir une inscription dans une université ou école à l’étranger.
En réalité, chaque trajectoire migratoire étant unique en son genre et propre à chaque individu ou à chaque famille, la mienne est racontée depuis ma patrie natale, le Bénin, jusqu’au Luxembourg après mes différents séjours en Allemagne, en France et au Bénin. Le récit d’un parcours migratoire assez original et émouvant qui a connu des péripéties et des rebondissements. Une trajectoire migratoire qui m’a conduit jusqu’au grand-duché du Luxembourg.
Narcisse Dovenon travaille en tant que bibliothécaire auprès du Centre de documentation sur les migrations humaines à Dudelange. Après l’obtention de son diplôme en sciences de l’information en 2007 à l’Université des sciences appliquées de Potsdam en Allemagne et son Master 2 «Métiers de la Culture, Archives» en 2010 à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines en France, il s’intéresse à fond aux questions des migrations.
