La(rt) Sauvage

Patrick Vandecasteele vit et travaille à Malakoff. À partir d’un travail de documentation puisé dans l’univers du théâtre et de la danse, il peint à l’huile depuis 15 ans dans une approche figurative. L’objet de sa peinture est la posture humaine, dont il cherche à évoquer le nuancier infini de nos présentations au monde. Depuis sept ans, il a exposé à Paris, Avignon, Venise, Milan et Berlin.

Par son travail de peinture, Vandecasteele explore la posture physique, psychologique et sociale des humains, les divers costumes qu’ils portent pour habiller leurs hiatus intimes. Il s’agit notamment de rapprocher le geste-sujet par le geste-peint pour restituer la spontanéité de la posture humaine, sa fugacité, l’inconscient qui habite un corps et sa tenue, les liens entre contenance et pensées, gestuelle et intentions, contention ratée des élans et des mots, nos corps à corps mentaux.

Nicolás Di Gesu est un peintre figuratif basé à Madrid. Il a étudié le dessin et la peinture en Argentine et en Espagne. Ces dernières années, il s’est concentré sur des thèmes liés à la mort et au souvenir, en s’inspirant de la photographie post-mortem du XIXe siècle. Ces images historiques, destinées à capturer l’apparence des défunts dans un état paisible ou vivant, servent de point de départ à ses peintures.

Postmortem (or Memorial Paintings) rassemble un ensemble d’œuvres qui explorent les représentations de la mort sous un angle intime et silencieux. L’exposition comprend des portraits post-mortem et des natures mortes, tous réalisés à l’huile sur toile ou sur bois. À travers ces œuvres, Di Gesu réfléchit à la mémoire, à l’absence et à l’impulsion humaine de préserver ce qui s’efface inévitablement. Plutôt que de chercher le choc ou le spectaculaire, ses peintures invitent à une pause, à une réflexion sur ce qui subsiste après la perte. Fleurs fanées et visages immobiles deviennent des symboles visuels de la beauté suspendue, mettant en lumière la tension entre l’éphémère et le durable.